Trois voies pour évaluer le risque lié au bien-être de vos employés

Les tensions aggravées par les pressions sociales et professionnelles ont fait du bien-être des employés un élément essentiel pour les entreprises. Près de trois employeurs sur quatre affirment que la santé mentale est le problème lié au bien-être le plus important du moment; 52 % indiquent que la conciliation travail-vie personnelle est le deuxième, d’autant plus que de nombreux employés ont pris l’habitude de travailler de la maison.^[1]

Pendant ce temps, du côté des risques, des études ont également montré que les problèmes de santé mentale peuvent entraîner des taux d’absentéisme et d’attrition plus élevés, une baisse de productivité et des questions d’ordre moral, sans parler de la baisse du rendement de l’entreprise.^[2]

Parallèlement, un solide programme de bien-être des employés peut contribuer à attirer et à fidéliser les employés, et à souligner les valeurs environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) d’une entreprise, qui deviennent de plus en plus importantes pour les employés. En effet, des employés plus satisfaits sont plus productifs.^[3]

Les entreprises peuvent utiliser les méthodes traditionnelles d’évaluation du risque pour déterminer la résilience en matière de santé mentale et de bien-être de leur main-d’œuvre. Voici trois façons de quantifier et d’atténuer les risques en matière de bien-être de votre entreprise.

Trois voies pour évaluer le risque lié au bien-être de vos employés

La première étape pour quantifier le risque en matière de bien-être des employés d’une organisation consiste à comprendre les répercussions et les pertes potentielles qu’il peut sous-tendre. Comprendre ce qui est essentiel pour l’organisation peut l’aider à organiser les réflexions sur le risque.

Examinez également la disponibilité de paramètres de suivi pouvant servir d’indicateurs précurseurs et décalés. Les données montrent peut-être une attrition plus élevée et une productivité plus faible pendant l’été. Surveillez également le taux d’absentéisme, les coûts des soins de santé pour les employés, les sondages sur la mobilisation de ces derniers et le taux de blessures.

Il est maintenant temps d’élaborer des scénarios potentiels. Par exemple, si vous êtes un important détaillant et que vous pouvez quantifier que le bien-être des employés est faible et que cela entraîne un roulement de 30 %, vous pouvez ensuite modéliser ce que ce 30 % coûte en matière d’embauche de remplaçants, d’intégration, de retards de productivité et de pertes de revenus.

La clé consiste à établir des liens entre les divers types de facteurs de risque à l’échelle individuelle et organisationnelle. Une entreprise pourrait constater un roulement de personnel plus élevé, tandis qu’une autre pourrait conclure que le bien-être de ses employés n’est pas élevé en présence d’une fraude par un employé.

Le renforcement de la résilience de la main-d’œuvre à l’égard des risques en matière de bien-être des employés doit commencer par un changement de mentalité. Les dirigeants qui comprennent qu’une santé mentale chancelante représente un risque au même titre que d’autres catastrophes aideront leurs employés – et leur entreprise – à atteindre le succès.

Un bon courtier peut aider les entreprises à comprendre les attentes professionnelles de leurs employés, et comment changer la culture de l’entreprise pour améliorer leur bien-être et leur productivité. Le courtier peut aussi aider à repérer les lacunes dans des offres précises qui peuvent faire hésiter les employés.

Toutes ces ressources sont en anglais.

^{[1] “6 Strategies to Improve Employee Wellbeing,” Aon}

^{[2] “2021 Global Wellbeing Survey,” Aon}

^{[3] “Five ways that ESG creates value,” McKinsey & Company}