Skip to main content

Concilier des exigences contradictoires : Quatre façons de réduire les coûts tout en atténuant les risques liés aux biens

En raison du durcissement du marché de l’assurance, les assureurs de biens exigent, dans le cadre du processus de souscription, que les entreprises fournissent davantage de preuves qu’elles prennent des mesures d’atténuation des risques appropriées. Les gestionnaires de risques et les directeurs financiers subissent donc des pressions supplémentaires pour travailler avec un budget réduit.

Les entreprises font face à un marché de l’assurance des biens dont les primes augmentent en moyenne de 10% à 60 %, avec une capacité restreinte, des modalités plus rigides et des seuils de rétentions plus élevés qu’auparavant. Les acheteurs doivent démontrer que leurs programmes de contrôle des risques sont efficaces et produisent des résultats positifs, mais ces efforts peuvent occasionner, en surface, des dépenses qui semblent aller à l’encontre des mandats de réduction des coûts. En effet, certaines de ces démarches peuvent nécessiter des investissements en capital dans des installations ou des ressources supplémentaires pour l’évaluation et le contrôle des risques.

 

Toutefois, les gestionnaires de risques ont la possibilité de concilier ces exigences contradictoires. En travaillant avec leur courtier, les gestionnaires de risques peuvent atteindre la résilience au risque qu’ils désirent grâce à ces quatre approches rentables :

 

1

Prenez vos données en charge

Les assureurs de biens veulent voir des renseignements plus détaillés sur la construction, l’affectation, la protection et les risques de voisinage (CAPR) de la part des assurés pour soutenir leurs initiatives de souscription. Par conséquent, les acheteurs devraient travailler en étroite collaboration avec leurs courtiers pour qu’ils les aident à comprendre les données essentielles qu’ils doivent présenter et la façon dont ils peuvent effectuer des auto-évaluations pour générer certaines de ces données par eux-mêmes.

Plus vous êtes en mesure de fournir des renseignements complets sur les données CAPR, la modélisation des catastrophes naturelles et vos plans d’amélioration du contrôle des risques, plus vous serez susceptible de réussir auprès des souscripteurs. Dans un marché de l’assurance des biens comme celui d’aujourd’hui où les assureurs souscrivent à un taux technique, votre courtier peut être votre interprète et traduire vos données dans le but de faire avancer les choses auprès des souscripteurs.

 

2

Faites preuve de créativité

Dans un contexte où les entreprises qui n’ont pas d’antécédents de sinistres subissent des hausses de leurs primes de plus de 10 % et où certains assureurs refusent carrément de couvrir des entreprises, de nombreux gestionnaires de risques sont forcés d’accepter des rétentions plus élevées. Pour réussir malgré l’adversité, les acheteurs à risque doivent montrer aux assureurs qu’ils prennent des mesures plus complètes pour contrôler le risque dès le départ, et jusqu’aux évaluations et aux mises à jour régulières. Les gestionnaires de risques doivent collaborer avec leur courtier pour analyser les données afin de déterminer quelles sont les avenues d’innovation possibles qui peuvent atténuer les pertes. Ils peuvent établir des stratégies créatives pour réduire le risque sans nécessairement avoir à investir beaucoup de capitaux. Par exemple, si la couverture d’une propriété qui compte quatre immeubles a augmenté considérablement, mais que ces immeubles sont très anciens, un changement de la couverture à la valeur vénale ou à la valeur convenue par rapport à la valeur à neuf pourrait être une option à explorer.

 

3

Soulignez vos initiatives en matière de main-d’œuvre

Les entreprises peuvent atténuer les risques de façon peu coûteuse en démontrant leur engagement à contrôler les risques. Les programmes relatifs à la main-d’œuvre, comme les protocoles relatifs au travail à chaud, les programmes relatifs aux facultés affaiblies, la gestion efficace de l’entreposage des combustibles ou les inspections et l’entretien des systèmes de protection contre les incendies, sont des exemples qui montrent aux assureurs que vous cherchez constamment à atténuer les risques. Les entreprises présentant des risques spéciaux peuvent également choisir de mettre en évidence les protocoles qui ont été mis en place pour assurer l’entreposage sécuritaire des matériaux empilés, l’emploi sécuritaire des procédés chimiques, et l’analyse des risques liés à la poussière.

Une approche proactive peut également être adoptée lors du déménagement dans un nouveau local ou de la reconfiguration d’une chaîne de fabrication. En collaborant avec votre courtier pour gérer les changements bien avant les dates de clôture ou de démarrage, vous pouvez éviter des ajustements imprévus et coûteux de contrôle des risques une fois que le nouvel emplacement est fonctionnel.

 

4

Améliorez votre récit auprès des hauts dirigeants

La façon dont les gestionnaires de risques racontent leur histoire au sein de l’organisation est tout aussi importante que la façon dont ils la présentent aux souscripteurs, et il est impératif d’obtenir l’adhésion des hauts dirigeants pour les dépenses en capital nécessaires aux améliorations du contrôle des risques. Il pourrait également être possible d’harmoniser le programme de contrôle des risques liés aux biens avec les efforts en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance (ESG), car l’atténuation des risques liés aux biens peut procurer des avantages dans tous ces domaines.

Bien qu’il puisse être difficile de calculer les résultats coûts-avantages directs des dépenses de contrôle des risques, un courtier peut aider les gestionnaires de risques à présenter un récit complet. Les améliorations au contrôle des risques devraient faire partie de la culture de l’organisation, et cela ne peut se faire qu’avec un engagement descendant.

En fin de compte, les chefs d’entreprise veulent que leurs organisations atteignent leurs objectifs tout en assurant la satisfaction des clients. En se concentrant sur les résultats, l’organisation peut concilier les exigences contradictoires de la réduction des coûts et de l’amélioration de la qualité du risque.