Vos employés sont-ils enlisés dans des prêts étudiants? Trois façons d’aider
Comme le soutien aux prêts étudiants est l’avantage le plus recherché par les employés, les employeurs ont la possibilité de les aider à améliorer leur bien-être financier et de favoriser leur fidélisation.
Alors que les employés recherchent de nouveaux avantages sociaux facultatifs pour répondre à leurs besoins en constante évolution, le soutien aux prêts étudiants est devenu une priorité. Aux États-Unis, plus de 44 millions de personnes doivent collectivement 1 500 milliards de dollars en prêts étudiants, et une aide pour rembourser les prêts étudiants est la principale demande des employés.[1] Le stress financier lié au remboursement des prêts étudiants peut avoir des répercussions négatives sur le bien-être des employés à court et à long terme. Une étude, par exemple, a révélé que parmi les diplômés d’université ayant des prêts étudiants, 29 % avaient retardé le financement de leur épargne-retraite et 34 % avaient retardé le financement de leur épargne d’urgence.[2]
Depuis des années, le secteur public propose des approches pour rembourser les prêts étudiants. En 2007, le gouvernement fédéral américain a mis en place le programme d’annulation des prêts de la fonction publique (Public Service Loan Forgiveness program ou PSLF), dans le cadre duquel les employés du secteur public seraient exonérés de leurs dettes après 120 versements mensuels. En pratique, les lignes directrices étaient compliquées, et le processus annuel de renouvellement de la certification était ardu, ce qui a amené de nombreux employés à abandonner le processus. En 2017, lorsque le premier groupe d’employés du secteur public est devenu admissible, moins de 1 % des personnes qui avaient présenté une demande, soit 96 sur 28 000, ont vu leur prêt annulé.[3]
Les employeurs reconnaissent les effets des prêts étudiants non seulement sur le bien-être des employés, mais aussi sur les résultats de l’entreprise. Une étude a révélé que 70 % des employés passent au moins une heure par semaine à penser à leurs facteurs de stress, y compris les emplois et les finances, ce qui coûte aux entreprises des milliards de dollars en perte de productivité.[4] C’est l’une des raisons pour lesquelles les entreprises tentent d’aider leurs employés à s’y retrouver dans les programmes de soutien aux prêts étudiants, qu’il s’agisse du programme financé par le gouvernement fédéral ou de solutions de refinancement ou de consolidation de prêts pour le secteur privé. Et une nouvelle loi comme la loi CARES, qui offre aux employés jusqu’à 5 250 $ de soutien aux prêts étudiants libre d’impôt, ajoute une autre dimension à prendre en considération.[5]
Heureusement, les équipes des RH disposent maintenant d’une nouvelle option de soutien aux prêts étudiants. Aon offre une solution centralisée qui fournit un soutien aux prêts étudiants facultatif dans sa gamme de solutions d’avantages sociaux au quotidien.
Voici trois raisons pour lesquelles les cadres des RH devraient envisager une plateforme externe de soutien aux prêts étudiants.
1. Il est plus facile de s’y retrouver dans le contexte complexe des prêts
Les solutions centralisées peuvent aider à analyser les subtilités des prêts publics et privés. En ce qui concerne les prêts publics, des solutions telles que les solutions d’avantages sociaux au quotidien peuvent aider les employeurs à assumer la responsabilité du renouvellement de l’attestation pour le PSLF et à dire à leurs employés ce qu’ils doivent faire pour demeurer conformes afin qu’ils puissent obtenir une annulation de leur prêt après avoir effectué 120 paiements. Dans le cas des prêts privés, des solutions centralisées peuvent aider les employeurs à déterminer si la consolidation ou le refinancement d’un prêt, qui diminue les versements mensuels et augmente le revenu discrétionnaire, est la meilleure solution pour les employés.
Par exemple, Aon segmente ses offres en fonction des besoins d’une entreprise donnée et fournit des solutions personnalisées pour les secteurs public et privé. Pour un employeur, cela peut signifier de gérer sa contribution à la dette d’études de l’employé, auquel cas il peut envoyer des transferts de fonds à différents titulaires de prêt.
2. Cela peut aider vos employés à économiser davantage
Les premiers résultats des programmes de soutien aux prêts étudiants offerts par des tiers sont encourageants. Par exemple, Aon a récemment travaillé avec un hôpital pour aider les employés à mettre en œuvre le PSLF. Aon a pu aider les employés à réduire leurs versements mensuels de 74 % et, par conséquent, augmenter considérablement leur revenu mensuel discrétionnaire et leur bien-être financier global. L’un des avantages uniques de ces plateformes est qu’elles peuvent aller au-delà du soutien aux prêts étudiants; elles peuvent aider les employés à réussir sur le plan financier en offrant des outils de bien-être financier plus vastes, y compris des conseils en matière de crédit et du coaching financier .
3. Cela peut favoriser la fidélisation des employés et permettre de recruter les meilleurs talents
Un programme de soutien aux prêts étudiants peut rapprocher les employés de leur organisation de façon positive : Il peut fidéliser les employés en renforçant le message selon lequel les dirigeants de l’entreprise veulent les aider à atteindre leur objectif de bien-être financier. Par exemple, une société dans le domaine de la santé qui a fait appel à un tiers pour gérer son programme de soutien aux prêts étudiants et qui fournit aux employés des outils supplémentaires en matière de bien-être financier a constaté que les employés restaient 2,5 fois plus longtemps qu’avant l’adoption du programme.[6]
Comme la durée médiane d’ancienneté professionnelle est maintenant inférieure à cinq ans, tous les employeurs recherchent des incitatifs pour prolonger la durée de l’emploi des employés. Les programmes de soutien aux prêts étudiants, ainsi que le recrutement des meilleurs talents en premier lieu, sont des outils clés pour cette tâche.[7]
Toutes ces ressources sont en anglais :
[1] Household Debt and Credit, Federal Reserve Bank of New York; Everyday Solutions, Aon
[2] “Should You Save for Retirement or Pay Off Student Loans?,” Charles Schwab
[3] “28,000 Public Servants Sought Loan Forgiveness. 96 Got It.,” New York Times
[4] “Colonial Life study: Stressed workers costing employers billions – weekly,” Businesswire
[5] “DC Plan Trends — Part 2: Ongoing Impact of CARES Act Implementation,” Aon
[6] “Trilogy Health Services expands education-assistance benefits,” Human Resource Executive
[7] Economic News Release, September 22, 2020, U.S. Bureau of Labor Statistic